« Chaque plante, chaque animal est une merveille: ...Toutes les espèces qui existent de fait ont le droit d’exister, et les êtres humains ont le devoir de les protéger et de ne pas provoquer leur extermination ».

 


                               Hubert Reeves



Chouette - Photo réalisée par Valérie Mayet Chouette - Photo réalisée par Valérie Mayet

PROTECTION DES PAYSAGES ET DU SITE

 

 

 

           Commune verte et commune résidentielle par excellence,

SAINTE-FOY est un lieu paisible et prestigieux, destiné semble-t-il tout spécialement aux amoureux de la nature, en particulier des arbres, des oiseaux, de la faune sauvage. Aux personnes sensibles à la beauté d’un paysage. Aux passionnés de vieilles pierres, et aux admirateurs de ce vieux village aux ruelles étroites et pittoresques, avec ses parcs majestueux, ses somptueuses demeures anciennes et ses châteaux.

 

           Dans le passé, Jean-Jacques Rousseau, François-René de Chateaubriand, ont loué la beauté de Sainte-Foy, mais le fidésien MARCEL ACHARD a su lui rendre un hommage émouvant et vibrant d’amour dans son discours de réception de l’Académie Française : « Mais mon amour pour Sainte-Foy est pur comme celui d’un enfant pour sa mère, et d’autant plus grand que sa mère est jolie. Ce que j’adore dans Sainte-Foy, c’est qu’elle a su rester si originale, si différente de la grande ville qu’elle avoisine.

 

           Lyon est noble, Sainte-Foy est familière. Lyon est sévère , Sainte-Foy est riante. Lyon est humide, Sainte-Foy est tonique. Lyon c’est la soie, Sainte-Foy c’est la pêche. Lyon est classique, Sainte-Foy est pittoresque. Bien que Lyon soit plus ancienne que Sainte-Foy, c’est celle-ci qui a gardé le charme du passé. Lyon s’est laissée gagner par le progrès et la machine, tout en évoluant Sainte-Foy est encore d’autrefois. Sa séduction tient à son escarpement, à son vieux clocher du XII° siècle, aux belles échappées sur les courbes du Rhône et son originalité de ce que, profitant de sa situation de vigie, elle ait refusé de se laisser assimiler et dévorer par la grande ville qui repose à ses pieds. Plus simplement, je crois que les Lyonnais ont voulu se garder une oasis, une campagne, un jardin, un verger, une sorte de robinson, un peu d’air pur. Ce que j’aime dans Sainte-Foy, c’est que c’est un belvédère et un phare. Ce n’est absolument pas une banlieue. On dirait que Lyon n’a pas pu monter la côte».

 

« Jouir de la beauté de la nature est essentiel à notre équilibre psychique ».      


Hubert  Reeves.

 

Savez-vous, que Sainte-Foy abrite - grâce à ses nombreux hectares d’espaces naturels boisés qui constituent un patrimoine d’exception, auxquels s’ajoutent, des parcs publics et d’innombrables parcs et jardins privés extrêmement précieux - une multitude d’espèces sauvages ?

 

De nombreux oiseaux : rouge-gorge, chardonneret, sittelle, verdier, tarin, mésange huppée, mésange charbonnière, mésange bleue, mésange noire, mésange longue-queue, merle, pinson des arbres, pinson du nord, rossignol, étourneau, martinet, grive, rouge-queue, pie, geai, pic vert, pic épeiche, corneille, milan noir, huppe faciée, faucon crécerelle, chouette hulotte, chouette chevêche, hibou petit-duc, héron cendré.

De magnifiques mammifères : chevreuil, renard, blaireau, musaraigne, fouine, lapin, taupe, hérisson, écureuil, pipistrelle (minuscule chauve-souris).

Huppe faciée Huppe faciée

« On ne protège et respecte que ce que l’on connaît...»

 

GREGORY SMELLINKS

 

Alors , nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir SAINTE-FOY COMMUNE VERTE ET COMMUNE DE CHARME ; son habitat ancien et des éléments de son histoire, mais aussi ses paysages et sa faune ... Quelques photos vous permettront d’apprécier de belles et anciennes demeures de caractère, l’originalité d’un porche ou d’un édifice particulier, des ruelles étroites et pittoresques bordées de petites maisons aux façades colorées et aux volets à la française, des sites verdoyants et lumineux et, la ligne bleutée des montagnes que l’on aperçoit parfois...

               

SPECIALITES FIDESIENNES D'ANTAN :

 

Autrefois, les pentes de Sainte-Foy étaient couvertes de vigne, et la qualité de ce vin était si grande que BONAPARTE en emporta pour sa campagne d’Egypte.

           

      «Le coteau de Sainte-Foy près de Lyon, possède un des plus beaux et des plus riches vignobles de France, le vin le plus spiritueux du département du Rhône : on peut le conserver de 15 à 20 ans .» F.FORTIS - 1821 (Voyage pittoresque et historique à Lyon).

 

LA RECUITE :

 

Il s’agit d’un fromage, fabriqué à Sainte-Foy et à Sainte Colombe. « La recuite a fait la réputation gastronomique de Sainte-Foy, où on la définit comme : fait de lait de vache et de brebis, aromatisé de feuilles de pêchers».                

LE PATRIMOINE :

 

 

LE ZODIAQUE DE SAINTE-FOY EXPOSE AU LOUVRE :

 

Au cours d’une exposition qui s’est tenue au musée du Louvre, consacrée à la «France romane des premiers capétiens  987-1152 ». Parmi les nombreuses oeuvres venues de toute la France, figurait un panneau relief en pierre provenant de l’ancienne Eglise de Sainte-Foy-lés-Lyon.

BANDES LOMBARDES (sous l'horloge) BANDES LOMBARDES (sous l'horloge)

 

 

Il s’agit de l’un des neuf éléments d’une frise sculptée qui se trouve actuellement au Musée Historique, hôtel de Gadagne. Ce bas-relief se trouvait à l’origine sur l’ancien clocher du XI° siècle, peut-être entre les niveaux 3 et 4.

Ce clocher qu’a évoqué   Marcel Achard, est l’un des plus beaux de la région .


                                                    

UN HABITAT TYPIQUE DE GRANDE QUALITE

 

Rue du Vingtain. «Ste-Foy était un village d’origine médiévale, qui était entouré par les remparts d’un château-fort ou vingtain, où les habitants, en cas de guerre, se retiraient avec leurs meubles, leurs bestiaux, leurs denrées. Ce château ou vingtain était la propriété commune du Seigneur et des habitants. Son nom viendrait d’une redevance de la 21° gerbe, payée par ceux qui y demandaient asile.»

Cette construction probablement originaire du XII° siècle, avait encore belle allure en 1720 d’après un dessin de François Cléric. Il n’en reste aujourd’hui qu’un fragment derrière le chevet de l’Eglise du centre.



LES GISANS DE PIERRE-PAUL OLIVIERI ...

 



Les  gisants du sculpteur italien Olivieri … une disparition qui a fait couler beaucoup d’encre !!!

 

 

Finalement, les deux statues en marbre blanc, sculptées par Olivieri au

XVI° siècle et qui provenaient sans doute du jardin d’une maison située au 27 rue G. Clémenceau, ont été retrouvées…

 

Elles sont exposées actuellement, au MUSEUM METROPOLITAN de New-York, où peut-être irez-vous un jour les admirer ?

 

 

Les Gisants - Source : Richesse du Patrimoine - Collection La Fontanière Les Gisants - Source : Richesse du Patrimoine - Collection La Fontanière