PROJET DE MODIFICATION DU PLU  A SAINTE-FOY-LES-Lyon -

AOUT 2012

 

Ste-Foy est un lieu unique, qui jusqu’ici … a été développé avec intelligence et mis en valeur de façon exemplaire par nos élus, ce dont nous sommes très fiers, et nous les en remercions chaleureusement.

 

En raison de sa beauté et de ses qualités environnementales exceptionnelles, cette petite commune aurait dû déjà bénéficier d’un statut particulier et,  surtout ne pas être soumise à la réglementation arbitraire des lois en vigueur concernant l’ensemble des communes de cette taille.

 

Dans le passé n’a-t-elle pas suscité l’admiration de Jean-Jacques ROUSSEAU (Les confessions), de François-René de CHATEAUBRIAND (Mémoires d’outre-tombe), de Marcel Achard (Discours d’Election à l’ACADÉMIE FRANCAISE).

En raison de ses impressionnants vestiges romains (aqueduc du II° siècle), de son patrimoine architectural de grande qualité, de ses vues remarquables, de ses paysages, de sa faune riche et diverse, de la qualité de l’air qui représente une opportunité réelle pour la ville de Lyon, (en 1821, on écrivait : « Ste-Foy est remarquable par la salubrité de l’air, les brouillards qui couvrent quelquefois la rivière et la ville de Lyon ne s’élèvent pas jusqu’au sommet de la colline. Les exemples de longévité sont très nombreux)". La commune de Ste-Foy doit impérativement demeurer telle qu’elle nous apparaît aujourd’hui…  c’est-à-dire : une commune  essentiellement verte et boisée, aérée, aux horizons dégagés, peu urbanisée et pourvue selon l’idée émise par L’AGUPE, de couloirs de circulation sécurisés pour les petits animaux sauvages.

 

C’EST POURQUOI , IL FAUDRAIT ENVISAGER UN CLASSEMENT DE STE-FOY.

 

Voici 2 ans, un SITE INTERNET a été conçu afin de sensibiliser les Fidésiens  par des photos et des textes. L’adresse du Site est la suivante :

 

http://www.protection-stefoyleslyon.com

 

 

En visant plus spécialement un secteur très arboré situé près du village, entre les parcs Mont-Riant et Mairie, une action a été menée. Une pétition s’opposant au bétonnage de parcelles avec jardins, à la destruction de grands et beaux cèdres dans le périmètre protégé d’une superbe maison du XVIII° siècle, à la disparition d’une vue sur les Monts du Lyonnais depuis un parc public et réclamant la révision du PLU, a recueilli 579 signatures. Un livre des pétitions a été déposé en Mairie.

 

Un projet de densification est inopportun dans ces conditions :

 

            Ste-Foy n’est pas un bassin d’emploi.

            La commune est située sur un COTEAU.

            Elle ne sera jamais desservie par le METRO.

 

 En outre pour tous ceux qui habitent sur les pentes de la colline, la circulation peut se révéler extrêmement périlleuse par temps de neige et de verglas et le long des chemins où les voitures se mettent en travers, tandis que les trottoirs deviennent impraticables pour les piétons. En raison de l’altitude, cette situation désastreuse peut se prolonger plusieurs semaines.

Il semble donc beaucoup plus judicieux de densifier et de construire dans les friches industrielles de l’est lyonnais et aux abords des zones desservies par le métro, plutôt que sur une colline au sous-sol parfois instable, en raison des sources qui s’y infiltrent.

 

 

« L’Yzeron, affluent du Rhône , pénètre dans la commune de Ste-Foy au pont de Cuzieu. Dans son parcours fidésien, l’Yzeron recevait trois petits affluents, dont le ruisseau des Razes . Celui-ci prenait naissance à la source des Fonds et alimentait le bief du moulin des Razes dont il faisait tourner la roue. Ainsi des voies d’écoulement des eaux souterraines non connues, ou oubliées manifestent leur existence de diverses façons désagréables :

 

-       Plusieurs maisons construites depuis 1960, ont vu arriver l’eau dans leur cave, voire dans leur salle de séjour.

-       Plus grave encore, elles provoquent des éboulements peu prévisibles ; la colline n’en est pas avare.  L’étude faite par la commission des balmes mentionne 21 éboulements, glissements, effondrements, survenus depuis le milieu du siècle dernier. Et ce chiffre comporte des oublis ! »         (extrait de « L’EAU AU FIL DU TEMPS » de Jean Juillard et Maurice de La Salle, fascicule n° 7, décembre 1999).

 

 

Pour en revenir au PLU, dont nous demandons la révision, nous savons que :

                       

« Contrairement à une idée répandue, l’EVOLUTION DU POS OU DU PLU NE SE CARACTÉRISE PAS PAR LE … TOUJOURS PLUS … Le document d’urbanisme communal peut revenir en arrière, de sorte qu’un terrain précédemment constructible, cesse de l’être. »  (Article L. 160.5 du Code de l’Urbanisme).

 

Or, voici la prescription du PLU : chapitre : Périphérie, article 6 – Zone UC2

           

            Règles d’implantation :

 

-       Préservation ou mise en valeur d’un élément ou d’un espace végétal de qualité…

-       Préservation des vues et des dégagements visuels…

 

Le PLU a un autre contenu : le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) qui préconise entre autres, des mesures de nature à assurer la préservation des paysages, « en limitant ou en interdisant la constructibilité de certains sites sensibles, tels que : 

 

                                    VERSANTS…    BALMES…    COTEAUX…

 

Chap. 4 : Maîtriser l’extension urbaine : « Il ne s’agit pas de raisonner uniquement en terme de densification au risque de répéter certaines erreurs du passé » mais de conserver « un cadre de vie attractif, dans un plus grand respect des paysages et des sites naturels ». 

 

En conclusion, méditons cette réflexion de Monsieur JEAN PERRIN , Président de L’UNPI :

 

« La France est le pays qui dispose du nombre de logements le plus élevé en Europe : plus d’un logement pour 2 personnes. Nulle part ailleurs, on a atteint une telle abondance de logements ! Comment se fait-il que nous souffrions d’une telle pénurie et que tous les politiques nous enjoignent de la manière la plus pressante, de construire toujours davantage ? 

 

Ne faut-il pas reconsidérer cet objectif de construire plus et de s’interroger sur la raison pour laquelle un logement pour deux ne suffit pas ? »

           

 

             YVETTE CHAMAILLARD  33 Chemin des Fonts  

                       

                                         Sainte-Foy-Lès-Lyon